Menu principal:
Frère Cosimo
LE BAIN DE LUMIERE
Marlène Reichmuth
Statue de Notre Dame du Scoglio
Quand la Sainte Vierge est apparue à Fratel Cosimo sur le rocher dit «Scoglio» le 13 mai 1968, elle lui a révélé : « En ce lieu, Dieu veut ouvrir une fenêtre sur le Ciel ».
(Article de René Laurentin dans Chrétiens Magazine du 15 décembre 2002).
Depuis, de nombreuses guérisons et conversions sont survenues.
En voici un témoignage :
Francesco del Genio, vendeur de profession, était passionné de football, jouait au Lotto et voyageait beaucoup pour connaître le monde. A posteriori, il considère avoir mené sa vie sans avoir eu aucune conscience de Dieu, avec cette légèreté propre à la jeunesse. A 30 ans, il est tombé amoureux d’une jeune fille belle et intelligente, mais totalement indifférente à ses avances. Francesco a tout fait pour la conquérir, sans succès. Il en était extrêmement malheureux, il souffrait et se sentait vide. Alors il s’est souvenu de la Sainte Vierge du Rocher, (La Madone du Scoglio comme on dit ici), et s’est rendu au pied du rocher. Il était seul et a imploré la Vierge Marie de lui donner l’amour de la jeune fille. Il est revenu pour la Messe du premier samedi du mois. Pendant la prière du rosaire, il regardait la statue de la Vierge en marbre blanc comme les autres pèlerins autour de lui. Mais pour Francesco, ce moment sera décisif.
Le bain de lumière
La jeune fille dont il était amoureux jusqu’à l’obsession, le motif de sa prière fervente à la Sainte Vierge et l’unique raison de sa présence au Scoglio, s’est évanouie de ses pensées. Il s’est vu plongé alors dans un bain de lumière, une lumière qui entrait en lui. Dans cette lumière, il a ressenti la présence de la Sainte Vierge comme une rencontre directe et personnelle, comme si Elle le tenait sur les bras, mais cela ne peut se décrire, il était hors du monde. Cette lumière était d’une douceur ineffable, elle éloignait les ténèbres qui l’avaient envahi et tout devenait clair en lui. Elle agissait comme une révélation intérieure qui lui faisait voir toute sa vie passée défiler sous ses yeux. Et plus elle défilait, plus il se sentait indigne d’être dans ce lieu saint.
La purification
De retour chez lui, Francesco s’est mis à nettoyer sa maison et à faire de l’ordre dans ses affaires. Il jetait tout ce qui pouvait déplaire à la Sainte Vierge. Il s’agissait aussi d’un processus intérieur : Il se dépouillait des choses vieilles et se revêtait des choses nouvelles. La jeune fille était oubliée, sortie de sa vie, définitivement. La présence de la Vierge Marie remplissait son cœur. Il est allé se confesser, ce qui lui a apporté une grande paix intérieure. Il s’est senti renaître et a commencé à prier le rosaire chaque jour à la maison, seul, car il s’en gênait. En priant, il retrouvait la présence de la Sainte Vierge et cela lui procurait une grande joie. Il est retourné tous les samedi auprès de la Madone du Scoglio. La Sainte Vierge lui a fait la grâce de pouvoir entrevoir la dimension du salut en Jésus Christ. Sa vie a pris une nouvelle perspective, la Vierge l’a éloigné du monde et approché de l’Eglise, elle l’exhorte à suivre les enseignements du Christ. Ainsi, il vit l’esprit lié au Ciel à travers la Sainte Vierge et évite tout ce qui pourrait lui déplaire.
« Ici, on ne plaisante plus ! » ou la verticalité de l’Evangile
Un jour Francesco s’est annoncé pour un entretien personnel avec Fratel Cosmo. En s’avançant vers lui, il a soudain réalisé la rigueur et l’exigence du chemin spirituel. C’était une pensée fulgurante qui a frappé son esprit et qui s’est traduite par ces mots gravés dans sa mémoire: « Ici, on ne plaisante plus ! ».
Fratel Cosimo avait confirmé sa pensée par les paroles de Mathieu (Mt 6.24): « Nul ne peut servir deux maîtres ». Il avait recommandé à Francesco de continuer sur cette voie, il a insisté à notre intention en citant la Bible: « Certes, la multitude est appelée, mais peu sont élus (Mt 22.14) », car « étroite est la porte et resserrée le chemin qui mène à la vie éternelle (Mt 7.14)».
Dans Vie Authentique de Jésus Christ, p. 220/221, ( Fayard 1996 ), René Laurentin cite d’autres passages de la Bible où Jésus confirme les deux faces complémentaires de l’Evangile : L’Evangile est ouvert à tous les hommes de bonne volonté, car Dieu veut que tous soient sauvés, c’est l’axe horizontal. Mais l’Evangile a aussi un axe vertical, «la verticalité abrupte des exigences de l’Amour du Christ, dont beaucoup se détournent effrayés ».
Article publié par Chrétiens Magazine N° 175 15 Décembre 2005
Photo: Patrizia Cattaneo
Sous-menu