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Padre Pio
PADRE PIO CONFESSE LE DIABLE
Le Père Tarcisio de Cervinara, confrère de Padre Pio, raconte cette histoire singulière dans son livre : “Le diable dans la vie de Padre Pio” :
«Padre Pio répétait souvent que le diable est une créature méchante, mauvaise, cruelle par nature, mais qu’il reste toujours un ange déchu, donc doué d’une intelligence supérieure à celle des hommes, bien que pervertie. Le saint aura pu expérimenter son intelligence rusée et malhonnête, d’une manière tout à fait bizarre. Un jour en effet, Satan s’est «confessé» auprès du Padre Pio ! Le saint, après beaucoup d’insistances de ma part, a bien voulu me raconter ce qui s’était exactement passé. En voici le récit:
“Un matin, alors que je confessais les hommes, s’est présenté à moi un homme grand, élancé, bien habillé, poli et fort élégant. Cet inconnu s’est agenouillé et a commencé à accuser ses péchés contre Dieu, le prochain et la morale : ils étaient à la fois variés et ineptes.
Une chose m’a spécialement frappée : ce pénitent énigmatique, après chaque accusation de ses péchés, répondait à mes reproches - basés sur la Parole de Dieu, sur le Magistère de l’Eglise, et la Morale des Saints -, en justifiant tous ses péchés avec une habilité et une gentillesse extrême, vidant les péchés de toute leur malice, tout en essayant dans le même temps de les rendre normaux, naturels, humains, débarrassés de toutes leur peccaminosité.
Et cela non seulement pour les péchés les plus affreux contre Dieu, Jésus, la Madone, les Saints, qu’il appelait avec des mots irrespectueux sans jamais prononcer leurs noms, mais aussi pour les péchées qui étaient moralement si laids et grossiers, qu’ils touchaient le fond de la cloaque la plus répugnante. Les réponses habiles que ce pénitent mystérieux donnait à tous mes arguments, m’impressionnaient par leur subtilité et leur astucieuse malice.
En moi même je m’interrogeais: “Qui est cet individu? A quel monde appartient-il ?”. Et j’essayais de bien fixer son visage pour y découvrir éventuellement la réponse à mes questions. En même temps, j’étais très attentif à chacun de ses mots, afin qu’aucun ne m’échappe, pour en évaluer tout le poids. A un moment donné, une lumière intérieure très claire et forte, m’a révélé avec certitude son identité, et d’une voix ferme et puissante je lui ordonnais : «Dis: “Vive Jésus, vive Marie” !». Dès qu’il entendit ces deux noms très suaves et puissants, Satan disparut aussitôt, dans une flamme de feu, laissant derrière lui une puanteur insupportable».